Il y a longtemps que je suis attiré par les grandes étendues désertiques, la première fois que j’ai pris conscience de ça, c’est lors d’un séjour en Tunisie avec mes parents, je devais avoir 10 ans à peine.
J’étais euphorique sur ce dromadaire
Je me rappelle que nous avions fais une petite ballade en dromadaire et ces quelques minutes ont été magiques pour moi.
Je me suis senti bien mais vulnérable par rapport à cette immensité de sable, je me suis juré qu’un jour, je reviendrais.
J’ai organisé ce voyage
Je m’étais dit qu’à 20 ans je pourrais faire une excursion dans le désert et c’est ce que j’ai fais.
Il y a deux ans, j’ai organisé mon voyage, j’ai pris l’avion pour atterrir à Tunis.
Tout était programmé, je suis resté 3 semaines dans le désert, je faisais parti d’une caravane et les hommes bleus comme on les surnomme dans le désert m’ont très bien accepté.
Je me suis intégré très facilement, je vivais enfin mon rêve d’enfant et il fallait que j’en profite au maximum.
Cette expérience m’a beaucoup apporté
J’ai vécu comme les hommes du désert, je me suis rationné pour l’eau, je ne me suis pas lavé, j’ai mangé ce qu’il y avait au repas, j’ai même appris à faire la cuisine au feu de bois au milieu de nul part.
J’ai dormi à la belle étoile et j’avoue que dans le désert, il ne fait pas chaud la nuit et j’ai du m’adapter aux changements de températures.
J’ai appris beaucoup de choses, ces hommes m’ont fait découvrir ce qu’il y avait de plus important dans la vie et aujourd’hui, je sais que le monde dans lequel nous vivons est faussé par la surconsommation inutile.